2024

03.01.2025. UPDATE - PEC annual report (en français après l’anglais)

Record number of journalists killed in 2024, PEC demands justice
 
Geneva, January 3, 2025 (PEC) A record number of media workers have been killed in 2024, the Press Emblem Campaign (PEC) deplored in Geneva, by updating its annual report. At least 179 of them lost their lives in 25 countries around the world. Almost three quarters of the journalists killed were killed in conflict zones.

December was a particularly dramatic month with 20 more victims. The increase in 2024 compared with 2023 according to the same criteria is 28%. The death toll of 179 is equivalent to 3,4 victims a week on average.

Conflicts in the Middle East are responsible for more than half of the victims. They have claimed the lives of 91 journalists: at least 80 in the Gaza Strip, 6 in Lebanon, 4 in Syria and 1 in the West Bank. In total, the hostilities in Gaza since 7 October 2023 have killed at least 161 media workers, an unprecedented toll for a conflict in such a short space of time.
 
In 2024, the war in Ukraine resulted in the deaths of 19 Ukrainian journalists (most of whom had joined the army) plus one foreigner (Ryan Evans of Reuters in Kramatorsk). To this must be added the death in custody in Russia on 10 October of Ukrainian journalist Victoria Rochtchina, making a total of 21 victims.
 
Outside the Middle East and Ukraine, Pakistan had the highest number of journalists killed, 12 since January, a clear deterioration. Russia has 7 journalists killed (including three in Ukrainian territories occupied by Russia and one in Kursk). In Bangladesh, unrest in July left 7 journalists dead.
 
The situation remains very dangerous in Mexico, where 7 journalists have been killed. Hostilities in Sudan caused the death of 6 journalists. In Colombia, 4 media workers were killed, 4 in India, 3 in Iraq and 3 in Myanmar (Burma). Two people were killed in Somalia, two in the Democratic Republic of Congo (DRC) and two in Haiti.
 
Cambodia, Chad, Ecuador, Honduras, Indonesia, Jamaica, Nepal and the Philippines, followed with one fatality in each country.
 

In ten years, the PEC has counted 1,159 victims, an average of 2.25 per week. Over the last five years, the most dangerous countries have been Gaza/West Bank (166), Ukraine (59), Mexico (55), Pakistan (36) and India (32).
 
By continent in 2024, the Middle East had the highest number of victims (92: Gaza, Lebanon, Syria , West Bank and Iraq), ahead of Asia (31). Europe follows (28: Ukraine and Russia), ahead of Latin America (17) and Africa (11). In addition to the Middle East, there has been a deterioration in Asia from one year to the next (31 deaths compared with 12). On the positive side, there were fewer victims in Latin America in 2024 than in 2023 (16 compared with 20).
 
The PEC condemns these crimes, committed in violation of international law and national legislation. Independent investigations are essential to clarify the circumstances and prosecute those responsible in order to combat impunity.

“This very heavy death toll, the heaviest since the beginning of the century, reinforces the need for an international instrument which clarifies the conditions for the protection of the profession of journalism in conflict zones”, said PEC President Blaise Lempen. “We will continue to work on this in 2025”, he added.
 
Unlike other organizations, the PEC includes in its statistics all journalists killed, whether or not their deaths were related to their professional activity. It is difficult to prove that a crime was committed in connection with a journalist's work without a full and independent investigation, which is often lacking.

We wish you all the best for 2025 !
 
List of victims at: https://www.pressemblem.ch/casualties

MISE À JOUR - Rapport annuel de la PEC
Nombre record de journalistes tués en 2024, la PEC réclame que justice soit faite
 
Genève, 3 janvier 2025 (PEC) Un nombre record de professionnels des médias ont été tués en 2024, a déploré la Presse Emblème Campagne (PEC) à Genève, en mettant à jour son rapport annuel. Au moins 179 d'entre eux ont perdu la vie dans 25 pays. Près des trois quarts des journalistes tués l'ont été dans des zones de conflit.
 
Le mois de décembre a été particulièrement dramatique avec 20 victimes. L'augmentation en 2024 par rapport à 2023, selon les mêmes critères, est de 28%. Le nombre de 179 morts équivaut à 3,4 victimes par semaine en moyenne.
 
Les conflits au Moyen-Orient sont responsables de plus de la moitié des victimes. Ils ont coûté la vie à 91 journalistes : au moins 80 dans la bande de Gaza, 6 au Liban, 4 en Syrie et 1 en Cisjordanie. Au total, les hostilités à Gaza depuis le 7 octobre 2023 ont tué au moins 161 professionnels des médias, un bilan sans précédent pour un conflit en si peu de temps.
 

En 2024, la guerre en Ukraine a causé la mort de 19 journalistes ukrainiens (dont la plupart avaient rejoint l'armée) et d'un étranger (Ryan Evans de Reuters à Kramatorsk). A cela s'ajoute la mort en détention en Russie, le 10 octobre, de la journaliste ukrainienne Victoria Rochtchina, soit un total de 21 victimes.
 
En dehors du Moyen-Orient et de l'Ukraine, c'est au Pakistan que le nombre de journalistes tués est le plus élevé (12), une nette détérioration. La Russie compte 7 journalistes tués (dont trois dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie et un à Koursk). Au Bangladesh, les troubles du mois de juillet ont fait 7 morts parmi les journalistes.
 
La situation reste très dangereuse au Mexique, où 7 journalistes ont été tués. Les hostilités au Soudan ont causé la mort de 6 journalistes. En Colombie, 4 professionnels des médias ont été tués, 4 en Inde, 3 en Irak et 3 au Myanmar (Birmanie). Deux ont été tués en Somalie, deux en République démocratique du Congo (RDC) et deux en Haïti.
 
Le Cambodge, le Tchad, l'Équateur, le Honduras, l'Indonésie, la Jamaïque, le Népal et les Philippines suivent avec un décès dans chaque pays.
 

En dix ans, la PEC a dénombré 1 159 victimes, soit une moyenne de 2,25 par semaine. Au cours des cinq dernières années, les pays les plus dangereux ont été Gaza/Cisjordanie (166), l'Ukraine (59), le Mexique (55), le Pakistan (36) et l'Inde (32).
 
Par continent en 2024, c'est le Moyen-Orient qui compte le plus grand nombre de victimes (92 : Gaza, Liban, Syrie, Cisjordanie et Irak), devant l'Asie (31). L'Europe suit (28 : Ukraine et Russie), devant l'Amérique latine (17) et l'Afrique (11). Outre le Moyen-Orient, l'Asie connaît une détérioration d'une année sur l'autre (31 décès contre 12). En revanche, l'Amérique latine compte moins de victimes en 2024 que l'année précédente (16 contre 20).
 
La PEC condamne ces crimes, commis en violation du droit international et des législations nationales. Des enquêtes indépendantes sont indispensables pour éclaircir les circonstances et poursuivre les responsables afin de lutter contre l'impunité.
 
« Ce bilan très lourd, le plus lourd depuis le début du siècle renforce la nécessité d'un instrument international qui clarifie les conditions de protection de la profession de journaliste dans les zones de conflit », a déclaré le président de la PEC, Blaise Lempen. « Nous allons continuer à y travailler en 2025 », a-t-il ajouté.
 
Contrairement à d'autres organisations, la PEC inclut dans ses statistiques tous les journalistes tués, que leur mort soit ou non liée à leur activité professionnelle. Il est difficile de prouver qu'un crime a été commis en relation avec le travail d'un journaliste sans une enquête complète et indépendante, qui fait souvent défaut.

Avec nos meilleurs vœux pour 2025 !
 
Liste des victimes sur: https://www.pressemblem.ch/casualties

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PEC rapport annuel - 2023 année la plus meurtrière pour les journalistes depuis 2012

Genève, 3 janvier 2024 (PEC) Avec 140 journalistes tués, l’année 2023 a été la plus meurtrière de ces dix dernières années, a annoncé mercredi à Genève la Presse Emblème Campagne (PEC). Les deux tiers des victimes ont été recensées au Moyen-Orient, avec près d’un tué par jour au cours des trois derniers mois de l’année à Gaza.

Sur les 140 travailleurs des médias tués dans 28 pays, au moins 81 l’ont été à Gaza depuis le 7 octobre dernier (106 selon le bureau des médias à Gaza, les différences dans les chiffres sont dues à des différences dans la qualification de la profession de journaliste). Il s’agit exclusivement de Palestiniens, la plupart travaillant pour plusieurs médias dont des médias étrangers. Ils ont été tués lors de frappes israéliennes indiscriminées, souvent à leur domicile, avec des membres de leur famille.

Destruction systématique

«Nous condamnons ces frappes indiscriminées qui ne font pas la différence entre civils et combattants du Hamas. S’il est difficile de vérifier si les journalistes ont été intentionnellement ciblés ou non, l’armée israélienne a procédé à la destruction systématique des médias palestiniens à Gaza en bombardant leurs bureaux et leurs installations», a déclaré le président de la PEC Blaise Lempen.

Il s’agit du bilan le plus élevé dans les rangs des médias lors d’un conflit en un si court laps de temps. La PEC regrette que l’accès des médias étrangers à Gaza reste impraticable en raison des conditions de sécurité, ce qui empêche une information indépendante des parties au conflit.

Mexque, Guatemala, Ukraine

En dehors de la bande de Gaza, 59 journalistes ont été tués dans 27 pays. La situation ne s’est pas améliorée au Mexique avec 9 tués, elle s’est détériorée au Guatemala avec 5 tués. Quatre journalistes sont morts dans la guerre en Ukraine (1 Italien, 1 Français, 2 Russes), ainsi que 4 en Israël lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre.

Trois victimes ont été recensées au Cameroun, en Inde, au Liban, et au Pakistan. Deux victimes sont à déplorer dans les pays suivants : Afghanistan, Bangladesh, Haïti, Nigeria, Philippines, États-Unis d’Amérique.

Enfin, la PEC a dénombré un journaliste tué dans les pays suivants : Argentine, Canada, Colombie, Égypte, Honduras, Lesotho, Mali, Mozambique, Paraguay, Rwanda, Somalie, Soudan et Syrie.

Par région, le Moyen-orient arrive en tête avec 64 % des cas, soit 90 tués, devant l’Amérique latine 20 tués, l’Asie 12, l’Afrique 11, l’Europe 4 et l’Amérique du Nord 3.

La PEC condamne fermement toutes ces attaques et adresse ses condoléances aux familles et proches des victimes. L’ONG basée à Genève demande que les responsables de ces crimes soient poursuivis en justice le plus rapidement possible. En particulier, l’ONU doit enquêter sur les circonstances exactes dans lesquels les journalistes palestiniens ont trouvé la mort depuis le 7 octobre.

Hausse de plus de 20 %

Par rapport à 2022 (116 tués), année marquée par le début de la guerre en Ukraine, la hausse du nombre de victimes est d’un peu plus de 20 %. Lors de l’année 2012, la plus meurtrière depuis le début du siècle, 141 journalistes avaient été tués (dont 35 dans la guerre en Syrie).

Sur les cinq dernières années (2019 à 2023), les pays les plus dangereux pour les travailleurs des médias ont été la bande de Gaza (Palestine) avec 81 tués, devant le Mexique 61 tués et l’Ukraine 39 tués. Suivent le Pakistan avec 32 tués, l’Inde 31, l’Afghanistan 29, les Philippines 19, le Honduras 14 et la Syrie 14 également, puis Haïti 12 et la Somalie 10 tués.

Au cours des dix dernières années (2014 à 2023), 1147 travailleurs des médias ont été tués, soit2,2 par semaine en moyenne.

La PEC considère dans sa statistique tous les journalistes tués, que leur décès soit lié ou non à leur activité professionnelle. Il est en effet difficile de prouver qu’un crime est commis en relation avec le travail d’un journaliste sans une enquête indépendante et complète qui fait souvent défaut.

Informe Anual de la PEC 2023 - 2023 ha sido el año más mortífero para los periodistas desde 2012

Ginebra, 3 de enero de 2024 (PEC).- Con 140 periodistas asesinados, el año 2023 fue el más mortífero de los últimos diez años, anunció el miércoles en Ginebra la Campaña Emblema de Prensa (PEC, por sus siglas en inglés). Dos tercios de las víctimas se registraron en Medio Oriente, con casi un muerto por día en los últimos tres meses del año en Gaza.

De los 140 trabajadores de los medios asesinados en 28 países, al menos 81 han sido asesinados en Gaza desde el 7 de octubre (106 según la Oficina de Medios de Gaza, las diferencias en las cifras se deben a diferencias en la calificación de la profesión periodística). Se trata de palestinos, la mayoría de los cuales trabajan para varios medios de comunicación, incluidos medios extranjeros. Murieron en ataques israelíes indiscriminados, a menudo en sus hogares, junto con sus familiares.

Destrucción sistemática

“Condenamos estos ataques indiscriminados que no diferencian entre civiles y combatientes de Hamás. Si bien es difícil verificar si los periodistas fueron atacados intencionalmente o no, el ejército israelí llevó a cabo la destrucción sistemática de los medios palestinos en Gaza bombardeando sus oficinas e instalaciones”, afirmó el presidente de la PEC, Blaise Lempen.

Se trata del mayor número de víctimas entre los medios de comunicación durante un conflicto en tan poco tiempo. La PEC también lamenta que el acceso de los medios extranjeros en Gaza siga siendo intransitable debido a las condiciones de seguridad, lo que impide una información independiente de las partes en conflicto.

México, Guatemala, Ucrania

Fuera de la franja de Gaza, 59 periodistas fueron asesinados en 27 países.

La situación no mejoró en México con 9 muertos, empeoró en Guatemala con 5 muertos. Cuatro periodistas murieron en la guerra de Ucrania (1 italiano, 1 francés, 2 rusos), así como 4 en Israel durante el ataque de Hamás el 7 de octubre.

Se registraron tres víctimas en Camerún, India, Líbano y Pakistán.

De la misma manera, hay que lamentar dos víctimas en los siguientes países: Afganistán, Bangladesh, Haití, Nigeria, Filipinas y Estados Unidos de América.

Finalmente, la PEC contabilizó un periodista asesinado en los siguientes países: Argentina, Canadá, Colombia, Egipto, Honduras, Lesoto, Mali, Mozambique, Paraguay, Ruanda, Somalia, Sudán y Siria.

Por regiones, Oriente Medio ocupa el primer lugar con el 64% de los casos, o 90 muertes, por delante de América Latina con 20 muertes; Asia 12; África, 11; Europa, 4; y América del Norte, 3.

La PEC condena enérgicamente todos estos ataques y envía sus condolencias a las familias y seres queridos de las víctimas. La ONG con sede en Ginebra pide que los responsables de estos crímenes comparezcan ante la justicia lo antes posible. En particular, la ONU debe investigar las circunstancias exactas en las que han muerto periodistas palestinos desde el 7 de octubre.

Un aumento de más del 20%

En comparación con 2022 (116 muertos), año marcado por el inicio de la guerra en Ucrania, el aumento del número de víctimas es de poco más del 20%. En 2012, el año más mortífero desde principios de siglo, 141 periodistas fueron asesinados (incluidos 35 en la guerra en Siria)

En los últimos cinco años (2019 a 2023), los países más peligrosos para los trabajadores de los medios de comunicación han sido la Franja de Gaza (Palestina) con 81 muertos, por delante de México con 61 muertos; y Ucrania con 39 muertos.

Le sigue Pakistán con 32 muertos, India 31, Afganistán 29, Filipinas 19, Honduras 14 y Siria también 14, luego Haití 12 y Somalia 10 muertos.

En los últimos diez años (de 2014 a 2023), 1.147 trabajadores de los medios han sido asesinados, o 2,2 por semana en promedio.

La PEC considera en sus estadísticas a todos los periodistas asesinados, esté o no relacionada su muerte con su actividad profesional. De hecho, es difícil demostrar que se ha cometido un delito en relación con el trabajo de un periodista sin una investigación independiente y completa, que a menudo falta.

2022

14.12.2022. PEC annual report. Ukraine and Mexico most dangerous countries in 2022 for journalists

French and Spanish after English - list of victims on CASUALTIES

Geneva, December 14, 2022 (PEC) Ukraine and Mexico were the most dangerous countries for media work this year, the Press Emblem Campaign (PEC) said in its annual report published in Geneva on Wednesday. Since January, 115 media workers have been killed in 29 countries around the world.

«The number of journalists killed increased by 45% compared to last year (79 victims). It is the highest number of casualties since 2018 with a brutal deterioration in Europe due to the war in Ukraine», said PEC President Blaise Lempen.

By region, Latin America is ahead with 39 journalists killed, followed by Europe with 37 victims, then Asia 30, Africa 7 and North America 2.

Many victims in Ukraine

Europe experienced the worst deterioration in the safety of journalists since the wars in former Yugoslavia from 1992 to 1999. In Ukraine, it is very difficult to establish the exact circumstances of the deaths of journalists in the absence of an independent investigation. PEC counted 34 victims since the beginning of the Russian invasion on February 24.

At least 8 journalists were clearly killed in the line of duty, 12 others on Russian shelling attacks or other crimes and at least 14 as fighters in the Ukrainian army (source: Institute of Mass Information, Kyiv). Among the 34 victims, 8 were foreigners (Brent Renaud, Maks Levin, Pierre Zakrzewski, Frédéric Lerclerc-Imhoff, Mantas Kvedaravicius and 3 Russians : Oksana Baulina, Svetlana Babayeva and Oleg Klokov).

After Ukraine, Mexico was the most dangerous country with 17 victims, the highest annual death toll since at least the beginning of the century in this country. They were the target of criminal gangs in a climate of violence and impunity.

At the third place with 8 victims, Haiti has experienced significant deterioration due to growing insecurity.

Six deaths were recorded in Pakistan, 5 in the Philippines, 4 in Colombia and 4 in India.

Three victims were registered in the following countries : Bangladesh, Honduras, Israël/Palestine, and Yemen.

Two deaths were recorded in Brazil, Chad, Ecuador, Myanmar, Somalia, Syria, United States of America. Finally, one victim has been identified in the following countries : Central African Republic, Chile, Democratic Republic of Congo, Guatemala, Kazakhstan, Kenya, Paraguay, Russia, Sweden, Turkey, and Vietnam.

PEC strongly condemns these attacks and calls for those responsible for these crimes to be brought to justice as quickly as possible.

As a positive note, there was no casualties among journalists so far in Afghanistan in 2022 instead of 12 in 2021. However, many journalists were obliged to flee the country.

On average more than 2 journalists killed each week

Over the last 5 years, Mexico has recorded the greatest number of victims (69), ahead of Afghanistan (44), then India (37), Ukraine (36), Pakistan (34), Syria (24), the Philippines (21), Yemen (17), Honduras (13), Somalia (13), Brazil (12) and Haiti (11).

In ten years, from 2013 to 2022, 1135 journalists were killed, or 113 per year, 2.2 per week, according to figures from the PEC.

Press Emblem Campaign hopes that the international community will start in 2023 the work for an international convention to enhance the safety of journalists. It would be a great step forward to better fight against impunity.

The PEC lists all killed media workers, whether or not their deaths are related to their professional activity. It is indeed difficult to prove that a crime takes place connected to the work of a journalist without independent and comprehensive investigations which are often lacking.

Rapport annuel de la PEC. L'Ukraine et le Mexique pays les plus dangereux en 2022 pour les journalistes

Genève, 14 décembre 2022 (PEC) L'Ukraine et le Mexique ont été les pays les plus dangereux pour le travail des médias cette année,
a déclaré la Press Emblem Campaign (PEC) dans son rapport annuel publié mercredi à Genève. Depuis janvier, 115 professionnels
des médias ont été tués dans 29 pays à travers le monde.

« Le nombre de journalistes tués a augmenté de 45% par rapport à l'année dernière (79 victimes). C'est le plus grand nombre de victimes
depuis 2018 avec une détérioration brutale en Europe due à la guerre en Ukraine », a déclaré le président de la PEC, Blaise Lempen.

Par région, l'Amérique latine arrive en tête avec 39 journalistes tués, devant l'Europe avec 37 victimes, puis l'Asie 30, l'Afrique 7
et l'Amérique du Nord 2.

Nombreuses victimes en Ukraine

L’Europe a connu la pire dégradation de la sécurité des journalistes depuis les guerres dans l’ex-Yougoslavie entre 1992 et 1999. En Ukraine,
il est très difficile d'établir les circonstances exactes de la mort des journalistes en l'absence d'enquête indépendante. La PEC a dénombré
34 victimes depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

Au moins 8 journalistes ont été clairement tués dans l'exercice de leurs fonctions, 12 autres dans des bombardements russes et autres attaques
et au moins 14 en tant que combattants dans l'armée ukrainienne (source : Institute of Mass Information, Kiev). Parmi les 34 victimes,
8 étaient des étrangers (Brent Renaud, Maks Levin, Pierre Zakrzewski, Frédéric Lerclerc-Imhoff, Mantas Kvedaravicius et 3 Russes :
Oksana Baulina, Svetlana Babayeva et Oleg Klokov).

Après l'Ukraine, le Mexique a été le pays le plus dangereux avec 17 victimes, le bilan annuel le plus élevé depuis au moins le début
du siècle dans ce pays. Elles ont été la cible de gangs criminels dans un climat de violence et d'impunité.

À la troisième place avec 8 victimes, Haïti a connu une détérioration importante en raison de l'insécurité croissante.

Six décès ont été enregistrés au Pakistan, 5 aux Philippines, 4 en Colombie et 4 en Inde.

Trois victimes ont été dénombrées dans les pays suivants : Bangladesh, Honduras, Israël/Palestine et Yémen.

Deux décès ont été enregistrés au Brésil, au Tchad, en Équateur, au Myanmar, en Somalie, en Syrie, aux États-Unis d'Amérique. Enfin,
une victime a été identifiée dans les pays suivants : République centrafricaine, Chili, République démocratique du Congo, Guatemala,
Kazakhstan, Kenya, Paraguay, Russie, Suède, Turquie et Vietnam.

La PEC condamne fermement ces attaques et demande que les responsables de ces crimes soient traduits en justice aussi rapidement que possible.

Point positif, il n'y a eu jusqu'à présent aucune victime parmi les journalistes en Afghanistan en 2022 au lieu de 12 en 2021. Cependant,
de nombreux journalistes ont été contraints de fuir le pays.

En moyenne plus de 2 journalistes tués chaque semaine

Au cours des 5 dernières années, le Mexique a enregistré le plus grand nombre de victimes (69), devant l'Afghanistan (44), puis l'Inde (37),
l'Ukraine (36), le Pakistan (34), la Syrie (24), les Philippines (21 ), le Yémen (17), le Honduras (13), la Somalie (13), le Brésil (12) et Haïti (11).

En dix ans, de 2013 à 2022, 1135 journalistes ont été tués, soit 113 par an, 2,2 par semaine, selon les chiffres de la PEC.

La PEC espère que la communauté internationale entamera en 2023 les travaux pour une convention internationale visant à renforcer la sécurité
des journalistes. Ce serait un grand pas en avant dans la lutte contre l'impunité.

Le PEC répertorie tous les travailleurs des médias tués, que leur décès soit lié ou non à leur activité professionnelle. Il est en effet difficile
de prouver qu'un crime est commis en rapport avec le travail d'un journaliste sans enquête indépendante et complète qui fait souvent défaut.

Informe anual de la PEC. Ucrania y México, los países más peligrosos para los periodistas en 2022

Ginebra, 14 de diciembre de 2022 (PEC).- Ucrania y México fueron los países más peligrosos para el trabajo de los medios de comunicación
este año, dijo la Campaña Emblema de Prensa (PEC, por sus siglas en inglés) en su informe anual publicado en Ginebra este miércoles.
Desde enero, 115 trabajadores de los medios han sido asesinados en 29 países de todo el mundo.

“El número de periodistas asesinados aumentó en un 45 % con respecto al año pasado (79 víctimas). Este es el número más alto de bajas
desde 2018 con un deterioro brutal en Europa debido a la guerra en Ucrania”, dijo el presidente de la PEC, Blaise Lempen.

Por regiones, América Latina está a la cabeza con 39 periodistas asesinados, seguida de Europa con 37 víctimas, luego Asia 30, África 7 y
América del Norte 2.

Muchas víctimas en Ucrania

Europa experimentó el peor deterioro de la seguridad de los periodistas desde las guerras en la ex Yugoslavia de 1992 a 1999. En Ucrania
es muy difícil establecer las circunstancias exactas de las muertes de los periodistas en ausencia de una investigación independiente. La PEC
contabilizó 34 víctimas desde el comienzo de la invasión rusa, el 24 de febrero pasado.

Al menos 8 periodistas murieron claramente en el cumplimiento de su deber, otros 12 en ataques de bombardeos rusos y otros delitos y
al menos 14 como combatientes en el ejército ucraniano (fuente: Institute of Mass Information, Kyiv). Entre las 34 víctimas, 8 eran extranjeros
(Brent Renaud, Maks Levin, Pierre Zakrzewski, Frédéric Lerclerc-Imhoff, Mantas Kvedaravicius y 3 rusos: Oksana Baulina, Svetlana
Babayeva y Oleg Klokov).

Después de Ucrania, México fue el país más peligroso con 17 víctimas, la mayor cifra anual de muertos desde al menos principios de siglo
en este país. Eran blanco de bandas criminales en un clima de violencia e impunidad.

En el tercer lugar, con 8 víctimas, Haití ha experimentado un deterioro significativo debido a la creciente inseguridad.

Se registraron seis muertes en Pakistán, 5 en Filipinas, 4 en Colombia y 4 en India. Se registraron tres víctimas en los siguientes países:
Bangladesh, Honduras, Israel/Palestina y Yemen.

Se registraron dos muertes en Brasil, Chad, Ecuador, Myanmar, Siria, Somalia, Estados Unidos de América. Finalmente, se ha identificado
una víctima en los siguientes países: República Centroafricana, Chile, República Democrática del Congo, Guatemala, Kazajstán, Kenia,
Paraguay, Rusia, Suecia, Turquía y Vietnam.

La PEC condena enérgicamente estos ataques y pide que los responsables de estos crímenes sean llevados ante la justicia lo mas rápido posible.

Como nota positiva, hasta ahora no ha habido víctimas entre los periodistas en Afganistán en 2022, país que tuvo el lugar de 12 en el 2021.
Sin embargo, muchos periodistas se vieron obligados a huir del país.

En promedio más de 2 periodistas asesinados cada semana

En los últimos 5 años, México ha registrado el mayor número de víctimas (69), por delante de Afganistán (44), luego India (37), Ucrania (36),
Pakistán (34), Siria (24), Filipinas (21 ), Yemen (17), Honduras (13), Somalia (13), Brasil (12) y Haití (11).

En diez años, de 2013 a 2022, 1,135 periodistas fueron asesinados, es decir, 113 por año, 2,2 por semana, según cifras de la PEC.

La Campaña Emblema de Prensa espera que la comunidad internacional comience en 2023 el trabajo para lograr una convención internacional
con el fin de mejorar la seguridad de los periodistas. Sería un gran paso adelante para luchar de una manera más eficaz en contra de la impunidad.

La PEC enumera a todos los trabajadores de los medios asesinados, estén o no relacionados con su actividad profesional. De hecho, es difícil
probar que se comete un delito relacionado con el trabajo de un periodista sin investigaciones independientes y exhaustivas que a menudo faltan.

2021

09.12.2021. PEC annual report. Afghanistan and Mexico most dangerous countries in 2021 for journalists -

French, Spanish after English - List of victims on our page Casualties

Geneva, December 9, 2021 (PEC) Afghanistan and Mexico are the most dangerous countries for media work this year, the Press Emblem Campaign (PEC) said in its annual report in Geneva on Thursday in view of Human Rights Day. Since January, 77 media workers have been killed in 28 countries around the world.

Afghanistan leads with 12 assassinations, ahead of Mexico where 10 journalists were killed. Among the most dangerous countries are Pakistan (7), India (6), the Philippines (4), Yemen (4), and Democratic Republic of Congo (3).

Two deaths were recorded in Azerbaijan, Bangladesh, Brazil, Burkina-Faso, Colombia, as well as in Ethiopia, Kenya, Nigeria, Somalia and Turkey.

Finally, one victim has been identified in the following countries: Ecuador, Gaza, Georgia, Ghana, Greece, Guatemala, Haiti, Lebanon, Netherlands, Syria, and United States of America.

Improvement in Latin America

By region, Asia, with 40 dead (+7), is ahead of Latin America 17 (-10), Africa 14 (+5), Europe 5 (+2) and North America 1 (+1).

“The number of journalists killed decreased by 8% compared to the same period of last year, a slight improvement. Improvement has taken place in Latin America outside of Mexico, deterioration is observed in Africa and Europe. Mexico and Afghanistan are among the most dangerous countries for journalists for many years, but the rise in Africa is particularly worrying”, commented PEC Secretary General Blaise Lempen.

In Europe, the targeted killings of 3 journalists, in Greece, Georgia and the Netherlands is a very sad development. In Burma (Myanmar) after the coup and in Afghanistan after the departure of the NATO troops, press freedom has registered a very serious setback.

Of the 77 journalists murdered, 29 were in war zones (Afghanistan, Azerbaijan, Burkina Faso, DRC, Ethiopia, Gaza, Somalia, Syria, and Yemen). Terrorist groups were responsible of at least 20 murders (Afghanistan, Burkina Faso, Pakistan, Somalia and Yemen), an increase compared to previous years.

The PEC strongly condemns these attacks and calls for those responsible for these crimes to be brought to justice.

Over the last 5 years, Mexico has recorded the highest victims (66), ahead of Afghanistan (53), then India (40), Pakistan (35), Syria (29), the Philippines (22), Iraq (18), Yemen (17), and Somalia (16).

In ten years, from 2012 to 2021, 1150 journalists were killed, or 115 per year, 2.2 per week, according to figures from the PEC.

One positive development, says PEC President Hedayat Abdel Nabi is that the awareness across the globe has become more widespread due to the impressive engagement of media colleagues spreading the message of media protection and the safety of journalists as well as press freedom.

More than 1900 journalists have also died from Covid-19 since March 2020, among them at least 1300 since January this year. The PEC will make a special report at a later stage.

The PEC lists all killed media workers, whether or not their deaths are related to their professional activity. It is indeed difficult to prove that a crime takes place connected to the work of a journalist without independent and comprehensive investigations which are often lacking.

L’Afghanistan et le Mexique pays les plus dangereux pour les journalistes en 2021

Genève, 9 Décembre 2021 (PEC) L’Afghanistan et le Mexique ont été les pays les plus dagereux pour les journalistes cette année, a indiqué jeudi à Genève la Presse Emblème Campagne (PEC) dans son rapport annuel en vue de la Journée des droits de l'Homme. Depuis janvier, 77 travailleurs des médias ont été tués dans 28 pays.

L’Afghanistan a recensé le plus de victimes, avec 12 tués, devant le Mexique où 10 journalistes ont été assassinés. Parmi les pays les plus dangereux viennent ensuite le Pakistan (7 tués), l’Inde (6), les Philippines (4), le Yemen (4), et la République démocratique du Congo (3).

Deux journalistes ont été tués en Azerbaïdjan, au Bangladesh, au Brésil, au Burkina Faso, en Colombie ainsi qu’en Ethiopie, au Kenya, au Nigeria, en Somalie et en Turquie.

Une victime a été recensée dans les pays suivants: Equateur, Etats-Unis d’Amérique, Gaza, Géorgie, Ghana, Grèce, Guatemala, Haïti, Liban, Pays-Bas, Syrie.

Amélioration en Amérique latine

Par région du monde, l’Asie est en tête avec 40 victimes (+7), devant l’Amérique latine 17 (-10), l’Afrique 14 (+5), l’Europe 5 (+2) et l’Amérique du Nord 1 (+1).

“Le nombre de journalistes tués a diminué de 8% par rapport à la même période de l’an dernier, une légère amélioration. Une amélioration a eu lieu en Amérique latine en dehors du Mexique, par contre une détérioration est observée en Afrique et en Europe. Le Mexique et l’Afghanistan sont parmi les pays les plus dangereux depuis plusieurs années, mais l’augmentation en Afrique est particulièrement inquiétante”, a déclaré le secrétaire général de la PEC Blaise Lempen.

En Europe, les assassinats ciblés de trois journalistes, en Grèce, en Géorgie et aux Pays-Bas est un développement affligeant. En Birmanie (Myanmar) après le coup d’Etat militaire et en Afghanistan après le départ des troupes de l’OTAN, la liberté de la presse a enregistré un très grave revers.

Sur les 77 journalistes tués, 29 l’ont été dans des zones de guerre (Afghanistan, Azerbaïdjan, Burkina Faso, Ethiopie, Gaza, République démocratique du Congo, Somalie, Syrie et Yemen). Des groupes terroristes ont été responsables d’au moins 20 assassinats (Afghanistan, Burkina Faso, Pakistan, Somalie, Yemen), en hausse par rapport aux années précédentes.

La PEC condamne fermement ces attaques et demande à ce que leurs responsables soient poursuivis et traduits en justice pour leurs crimes.

Sur les cinq dernières années, le Mexique a enregistré le plus grand nombre de victimes (66), devant l’Afghanistan (53), l’Inde (40), le Pakistan (35), la Syrie (29), les Philippines (22), l’Irak (18), le Yemen (17) et la Somalie (16).

En dix ans, de 2012 à 2021, 1150 journalistes ont été tués, ou 115 par année, soit 2,2 par semaine, selon les chiffres de la PEC.

Un développement positif, a souligné la présidente de la PEC Hedayat Abdel Nabi, est que la sensibilisation au problème s’est accrue autour du globe grâce à l’engagement impressionnant de professionnels des médias qui ont partagé le message de la protection des journalistes et de la liberté de la presse.

Plus de 1900 journalistes ont par ailleurs succombé au virus du Covid-19 depuis le début de la pandémie en mars 2020, dont 1300 depuis le début de cette année. La PEC fera un rapport spécial à un stade ultérieur.

La PEC recense tous les travailleurs des médias tués, que leur mort soit liée ou non à leur activité profesionnelle. Il est en effet difficile de prouver qu’un crime a eu lieu en raison du travail d’un journaliste sans des enquêtes complètes et indépendantes qui manquent le plus souvent.

Afganistán y México, los países más peligrosos para los periodistas en 2021

Ginebra, 9 de diciembre (PEC).- Afganistán y México son los países más peligrosos para el trabajo de los medios de comunicación este año, según ha declarado la Campaña del Emblema de la Prensa (PEC, por sus siglas en inglés) en su informe anual, presentado el jueves en Ginebra en vista del Dia de los Derechos Humanos. Desde enero de 2021, 77 trabajadores de los medios de comunicación han sido asesinados en 28 países del mundo.

Afganistán está a la cabeza, con 12 asesinatos, por delante de México, donde murieron 10 periodistas. Entre los países más peligrosos están Pakistán (7), India (6), Yemen (4), Filipinas (4) y República Democrática del Congo (3 asesinados).

Se registraron dos asesinatos en Azerbaiyán, Bangladesh, Brasil, Burkina-Faso y Colombia, así como en Etiopía, Kenia, Nigeria, Somalia y Turquía.

Por último, se ha identificado una víctima en los siguientes países: Ecuador, Gaza, Georgia, Ghana, Grecia, Guatemala, Haití, Líbano, Países Bajos, Siria y Estados Unidos de América.

Mejora en América Latina

Por regiones, Asia, con 40 muertos (+7), está por delante de América Latina 17 (-10), África 14 (+5), Europa 5 (+2) y América del Norte 1 (+1).

"El número de periodistas asesinados ha disminuido un 8% con respecto al mismo periodo del año pasado, lo que supone una ligera mejora. Esta se ha producido en América Latina, fuera de México ; y el deterioro se observa en África y Europa. México y Afganistán figuran, desde hace años, entre los países más peligrosos para los periodistas, pero el aumento en África es especialmente preocupante", ha comentado el Secretario General de la PEC, Blaise Lempen.

En Europa, el asesinato selectivo de tres periodistas, en Grecia, Georgia y Holanda, es un hecho muy triste. En Birmania, tras el golpe de Estado, y en Afganistán, tras la salida de las tropas de la OTAN, la libertad de prensa ha registrado un gravísimo retroceso.

De los 77 periodistas asesinados, 29 lo fueron en zonas de guerra (Afganistán, Azerbaiyán, Burkina Faso, RDC, Etiopía, Gaza, Somalia, Siria y Yemen). Los grupos terroristas fueron responsables de al menos 20 asesinatos (Afganistán, Burkina Faso, Pakistán, Somalia y Yemen), lo que supone un aumento con respecto a años anteriores.

El PEC condena enérgicamente estos ataques y pide que los responsables de estos crímenes sean llevados ante la justicia.

En los últimos 5 años, México es el país que más víctimas ha registrado (66), por delante de Afganistán (53), después de India (40), Pakistán (35), Siria (29), Filipinas (22), Irak (18), Yemen (17) y Somalia (16).

En diez años, de 2012 a 2021, fueron asesinados 1,150 periodistas, es decir, 115 por año ; 2,2 por semana, según las cifras de la PEC.

Según la Presidenta de la PEC, Hedayat Abdel Nabi, un hecho positivo es que la concientización en todo el mundo se ha extendido gracias al compromiso impresionante de los colegas de los medios de comunicación para difundir el mensaje relacionado con la seguridad de los periodistas, así como el respeto de la libertad de prensa.

Además, desde marzo de 2020 hasta la fecha, han muerto más de 1,900 periodistas por Covid-19, entre ellos al menos 1,300 desde enero de este año. La PEC hará un informe especial más adelante.

La PEC hace una lista de todos los trabajadores de los medios de comunicación muertos, estén o no relacionados con su actividad profesional. En efecto, es difícil demostrar que un crimen se debe al trabajo de un periodista sin la realización de investigaciones independientes y exhaustivas, que a menudo no existen.

2020

31.12.2020.PEC press release: India and Mexico most dangerous countries in 2020

French, Spanish, Portuguese after English - list of victims and graphs on: CASUALTIES

Geneva, December 10, updated December 31 (PEC) India and Mexico have been the most dangerous countries for media work this year, the Press Emblem Campaign (PEC) said in its annual report in Geneva. The number of journalists killed increased by more than 22% compared to last year.

In total, since January, 92 media workers had been killed in 31 countries around the world (up from 75 last year). India leads with 15 assassinations (+12), ahead of Mexico where 12 journalists were killed (-1). Among the most dangerous countries are Pakistan (8 dead, unchanged), Afghanistan (7, -1), Honduras (5, unchanged), Iraq (5, +2), the Philippines (4, unchanged), and Syria (4, -2).

Three assassinations were recorded in Nigeria (+2), as well as in Venezuela (+3). The following countries deplore two victims: Brazil (unchanged), Colombia, Guatemala (+2), Liberia (+2), Somalia (+1).

Finally, one victim has been identified in the following countries: Argentina, Bangladesh, Barbados, Cambodia, Cameroon, Ecuador, Egypt, Indonesia, Iran, Mozambique, Paraguay, Russia, Saudi Arabia, Sweden, Turkey, and Yemen.

By region, Asia, with 38 dead (+11), is ahead of Latin America (30 victims, +4), the Middle East (12, +2), Africa (9, -1) and Europe (3, +1).

Of the 92 journalists murdered, 19 were in conflict zones (Afghanistan, Iraq, Somalia, Syria, and Yemen). It seems that the pandemic has

helped to freeze some conflicts and also limit the movement of journalists to dangerous areas.

“Fewer journalists have died in areas of armed conflict this year, but too many of them have been targeted for their work in peaceful countries,”

commented PEC General Secretary Blaise Lempen. While Mexico has been among the most dangerous countries for several years, the rise in

India is particularly worrying, with 12 more deaths in a year.

The PEC strongly condemns these attacks and calls for those responsible for these crimes to be brought to justice.

A very high price

In ten years, from 2011 to 2020, 1189 journalists were killed, or 118 per year, 2.26 per week, according to figures from the PEC.

More than 590 journalists have also died from Covid-19 since March (see our corona-ticker). Over the year, nearly 700 journalists died as a

result of the violence and the pandemic, a very heavy price, the worst since the Second World War.

The PEC figures are higher than those of other organizations because the PEC lists all killed media workers, whether or not their deaths are

related to their professional activity. It is indeed difficult to prove that a crime takes place due to the work of a journalist without independent

and comprehensive investigations which are often lacking in countries in conflict and shaken by violence.

For this, the creation of an independent investigative mechanism within the framework of the United Nations is essential to fill the gaps that

may exist at the national level in terms of prevention, protection and prosecution.

List of victims, graphs on: : https://pressemblem.ch/casualties.shtml

L’Inde et le Mexique pays les plus dangereux en 2020

Genève, 10 décembre, actualisé le 31 décembre (PEC) L’Inde et le Mexique ont été les pays les plus dangereux pour le travail des médias cette année, a indiqué à Genève la Presse Emblème Campagne (PEC) dans son rapport annuel. Le nombre de journalistes tués a augmenté de plus de 22% par rapport à l’an dernier.

Au total, depuis janvier, 92 travailleurs des médias ont été tués dans 31 pays dans le monde (contre 75 l’an dernier). L’Inde arrive en tête avec 15 assassinats (+12), devant le Mexique où 12 journalistes ont été tués (-2). Suivent parmi les pays les plus dangereux le Pakistan (8 morts, inchangé), l’Afghanistan (7, -1), le Honduras (5, inchangé), l’Irak (5, +2), les Philippines (4, inchangé), et la Syrie (4, -2).

Trois assassinats ont été recensés au Nigéria (+2), ainsi qu’au Venezuela (+3). Les pays suivent déplorent deux victimes : Brésil (inchangé), Colombie, Guatemala (+2), Liberia (+2), Somalie (+1).

Enfin, une victime a été identifiée dans les pays suivants : Argentine, Arabie saoudite, Bangladesh, Barbade, Cambodge, Cameroun, Egypte, Equateur, Indonésie, Iran, Mozambique, Paraguay, Russie, Suède, Turquie, Yémen.

Par région, l’Asie, avec 38 morts (+11), devance l’Amérique latine (30 victimes, +4), le Moyen-orient (12, +2), l’Afrique (9, -1) et l’Europe (3, +1).

Sur les 92 journalistes assassinés, 19 l’ont été dans des zones de conflit armé (Afghanistan, Irak, Somalie, Syrie, Yémen). La pandémie a contribué à geler certains conflits et à limiter aussi les déplacements de journalistes dans des zones dangereuses.

« Moins de journalistes sont morts dans des zones de conflit armé cette année, par contre beaucoup trop d’entre eux ont été ciblés pour leur travail dans des pays en paix », a commenté le secrétaire général de la PEC Blaise Lempen. Alors que le Mexique figure depuis plusieurs années parmi les pays les plus dangereux, la hausse en Inde est particulièrement inquiétante, avec 12 morts de plus en un an.

La PEC condamne fermement ces attaques et demande que les responsables de ces crimes soient traduits en justice dans les meilleurs délais.

Un très lourd tribut

En dix ans, de 2011 à 2020, 1189 journalistes ont été tués, soit 118 par année, 2,26 par semaine, selon les recherches de la PEC.

Plus de 590 journalistes sont morts par ailleurs du Covid-19 depuis le mois de mars (voir notre corona-ticker). Sur toute l’année, près de 700 journalistes sont ainsi décédés en raison de la violence et de la pandémie, un très lourd tribut, le pire bilan depuis la Seconde guerre mondiale.

Les chiffres de la PEC sont plus élevés que ceux d'autres organisations parce que la PEC recense tous les travailleurs des médias tués, que leur mort soit liée ou non à leur activité professionnelle. Il est en effet difficile de prouver qu'un crime a lieu en raison ou non du travail d'un journaliste sans enquêtes indépendantes et complètes qui font souvent défaut dans les pays en conflit et secoués par des violences.

La création d’un mécanisme d’enquête indépendant dans le cadre de l’ONU est à cet égard indispensable pour combler les lacunes qui peuvent exister au niveau national en matière de prévention, de protection et de poursuites.

Liste des victimes, graphiques sur : https://pressemblem.ch/casualties.shtml

India y México son los países más peligrosos en 2020

Ginebra, 10 de diciembre/actualizado 31 de diciembre (PEC).- India y México han sido los países más peligrosos para el trabajo con los medios este año, dijo la Campaña Emblema de Prensa (Press Emblem Campaign PEC, por sus siglas en inglés) en su informe anual, dado a conocer en Ginebra. El número de periodistas asesinados aumentó más de 22% en comparación con el año pasado.

En total, desde enero, 92 trabajadores de los medios de comunicación han sido asesinados en 31 países de todo el mundo (frente a los 75 del año pasado). India lidera con 15 asesinatos (+12), por delante de México donde fueron asesinados 12 periodistas (-1).

Entre los países más peligrosos se encuentran Pakistán (8 muertos, sin cambios), Afganistán (7, -1), Honduras (5, sin cambios), Irak (5, +2), Filipinas (4, sin cambios), y Siria (4, -2).

Se registraron tres asesinatos en Nigeria (+2), así como en Venezuela (+3).

Los siguientes países deploran a dos víctimas: Brasil (sin cambios), Colombia, Guatemala (+2), Liberia (+2), Somalia (+1).

Finalmente, se ha identificado una víctima en los siguientes países: Arabia Saudita, Argentina, Bangladesh, Barbados, Camboya, Camerún, Ecuador, Egipto, Indonesia, Iran, Mozambique, Paraguay, Rusia, Suecia, Turquía y Yemen.

 Por regiones, Asia, con 38 muertos (+11), se sitúa por delante de América Latina (30 víctimas, +4), Oriente Medio (12, +2), África (9, -1) y Europa (3, +1 ).

De los 92 periodistas asesinados, 19 se encontraban en zonas de conflicto (Afganistán, Irak, Somalia, Siria y Yemen). Parece que la pandemia ha ayudado a congelar algunos conflictos y también a limitar el movimiento de periodistas a zonas peligrosas.

“Menos periodistas han muerto en áreas de conflicto armado este año, pero muchos de ellos han sido atacados por su trabajo en países pacíficos”, comentó el secretario general de la PEC, Blaise Lempen. Si bien México ha estado entre los países más peligrosos durante varios años, el aumento en India es particularmente preocupante, con 12 muertes más en un año.

La PEC condena enérgicamente estos ataques y pide que los responsables de estos crímenes comparezcan ante la justicia.

Un precio muy alto

En diez años, de 2011 a 2020, fueron asesinados 1,189 periodistas; es decir, 118 por año, 2,26 por semana, según cifras de la PEC.

Más de 570 periodistas también han muerto a causa de Covid-19 desde marzo de este año (consulte nuestro corona-ticker). A lo largo del año, casi 700 periodistas murieron como resultado de la violencia y la pandemia, se trata de un precio muy alto, el peor desde la Segunda Guerra Mundial.

Las cifras de la PEC son más altas que las de otras organizaciones dado que la PEC enumera a todos los trabajadores de los medios asesinados, independientemente de que sus muertes estén relacionadas, o no, con su actividad profesional. De hecho, es difícil probar que un crimen se comete por el trabajo de un periodista sin investigaciones independientes y exhaustivas que, a menudo, faltan en países en conflicto y están sacudidos por la violencia.

Para ello, la creación de un mecanismo de investigación independiente en el marco de Naciones Unidas es fundamental para llenar los vacíos que puedan existir a nivel nacional en materia de prevención, protección y persecución.

Comunicado de imprensa PEC

Índia e México são os países mais perigosos em 2020

Genebra, 10 de Dezembro/atualizada 31 de Dezembro (PEC) Índia e México foram os países mais perigosos para profissionais de mídia neste ano, afirmou a Press Emblem Campaign (PEC) em seu relatório anual. O número de jornalistas mortos aumentou 22% comparado ao ano anterior.

No total, desde Janeiro, 92 profissionais de mídia foram mortos em 31 países ao redor do mundo (foram 75 no ano passado). Índia lidera com 15 assassinatos (+12), a frente do México onde 12 jornalistas foram mortos (-1).

Entre os países mais perigosos estão Paquistão (8 mortos, mesmo número do ano passado), Afeganistão (6 mortos, 2 a menos que 2019), Honduras (5, mesmo número do ano passado), Iraque (5 óbitos, +2), Filipinas (4, mesmo número que 2019), e Siria (4, -2).

Três assassinatos foram registrados na Nigéria (+2), assim como na Venezuela (+3). Os seguintes países tiveram duas vítimas cada: Brasil (o mesmo que em 2019), Colômbia, Guatemala (+2), Libéria (+2) e Somália (+1).

Finalmente, uma vítima foi identificada em cada um dos seguintes países: Arábia Saudita, Argentina, Bangladesh, Barbados, Camboja, Camarões, Equador, Egito, Indonésia, Iran, Moçambique, Paraguai, Rússia, Suécia, Turquia e Iêmen.

Por região, a Ásia, com 38 mortos (+11), está a frente da América Latina (30 vítimas, +4 sobre o ano anterior), do Oriente Médio (12 fatalidades, +2), da África (9 mortos, um a menos) e da Europa (3 mortos, 1 a mais).

Dos 92 jornalistas mortos, 19 estavam em zonas de conflito (Afeganistão, Iraque, Somália, Síria e Iêmen). Aparentemente, a pandemia contribuiu para paralisar alguns conflitos e também limitar o movimento de jornalistas em áreas de perigo.

“Menos jornalistas morreram em áreas de conflito armado neste ano, mas muitos tornaram-se alvos por seu trabalho em países sem guerras”, comentou o Secretário Geral da PEC, Blaise Lempen. Enquanto o México figura entre os países mais perigosos há muitos anos, o destaque da Índia é particularmente preocupante, com mais 10 mortes em um ano.

A PEC veementemente condena esses ataques e clama para que os responsáveis por esses crimes sejam levados à justiça.

Um preço muito alto

Em dez anos, de 2011 a 2020, 1189 jornalistas foram mortos, ou 118 por ano e 2,26 por semana, de acordo com os números da PEC.

Mais de 590 jornalistas também morreram em decorrência da Covid-19 desde Março (veja nosso marcador-corona). Ao longo do ano, aproximadamente 700 jornalistas morreram em decorrência da violência e da pandemia, um preço muito alto, o pior desde a Segunda Guerra Mundial.

Os números da PEC são maiores que os de outras organizações porque a PEC lista todos os trabalhadores de mídia assassinados, sejam as mortes relacionadas ao seu trabalho ou não. É de fato difícil provar que o crime decorre da atividade do jornalista sem investigações independentes e abrangentes, o que muitas vezes não ocorre em países mergulhados em conflitos ou violência.

Portanto, a criação de um mecanismo investigativo independente dentro dos quadros das Nações Unidas é essencial para preencher as deficiências que possam existir em nível nacional em termos de prevenção, proteção e persecução judicial.